Séverine met le cap sur la Martinique !

L’engagement d’une équipière 727 Sailbags dans la course au large.

Chargée de projets B2B chez 727 Sailbags, Séverine accompagne les entreprises et les organisations qui souhaitent personnaliser des produits à leur image, par exemple pour partager leurs engagements environnementaux, ou dans la voile, la course au large et l’aventure maritime, à travers des cadeaux d’affaires ou des collections sur-mesure.

“J’ai toujours su que je voulais travailler dans l’univers du nautisme. L’engagement sociétal de 727 Sailbags, à travers le recyclage de toiles de bateaux, a beaucoup contribué à mon choix d’entreprise.”

Et quand elle n’est pas au bureau ni dans l’atelier à Lorient-La Base, Séverine est sur l’eau avec sa famille et ses amis en baie de Quiberon, en Bretagne. Les vacances ? C’est toujours en bateau ! Alors, en quête de nouveaux challenges, elle s’est fixée comme projet de participer, avec son père, à la Cap Martinique 2022.

Cap Martinique : la première Transat de Séverine en course au large !

Chargée de projets B2B chez 727 Sailbags, Séverine accompagne les entreprises et les organisations qui souhaitent personnaliser des produits à leur image, par exemple pour partager leurs engagements environnementaux, ou dans la voile, la course au large et l’aventure maritime, à travers des cadeaux d’affaires ou des collections sur-mesure.

“J’ai toujours su que je voulais travailler dans l’univers du nautisme. L’engagement sociétal de 727 Sailbags, à travers le recyclage de toiles de bateaux, a beaucoup contribué à mon choix d’entreprise.”

Et quand elle n’est pas au bureau ni dans l’atelier à Lorient-La Base, Séverine est sur l’eau avec sa famille et ses amis en baie de Quiberon, en Bretagne. Les vacances ? C’est toujours en bateau ! Alors, en quête de nouveaux challenges, elle s’est fixée comme projet de participer, avec son père, à la Cap Martinique 2022.

“ Pendant le confinement, c’est vraiment venu dans une discussion comme si on se disait qu’on allait monter l’Everest, et finalement on l’a fait ! ”

1er mai 2022, La Trinité-sur-Mer, jour du départ :

Après une année entière de préparation à s’entraîner avec des marins expérimentés comme Yann Eliès ou Fabien Delahaye, sur leur nouveau bateau, un Figaro Bénéteau II, ça y est, ils y sont ! Sans vraiment réaliser dans quoi ils s'embarquent, Séverine et Pierre-Henri sont sur la ligne de départ.

Malgré les centaines de personnes les saluant sur le quai, le navire de guerre démarquant la ligne de départ et les embrassades de leurs proches juste avant de larguer les amarres, c’est pourtant comme s’ils partaient simplement pour un énième entraînement dans la baie de Quiberon. Au bout de quelques minutes, le départ est donné, et ce sont 45 bateaux qui partent à la conquête de la Martinique.

“Une fois que tu sais que tu vas partir, tu n’imagines pas tout ce qu’il y a à prévoir : la gestion de la nourriture et de l’eau, de l’énergie à bord, de l’électricité, de la connexion satellite pour récupérer les fichiers météo, la sécurité, la stratégie à avoir en mer, la mécanique, l'électricité, l'outil de navigation…On se rend vite compte que la navigation, les réglages des voiles et les manœuvres ne sont plus les seuls sujets à travailler. La navigation devient presque accessoire. Tu te fais une idée de la traversée mais ça ne se passe pas réellement comme tu l’avais imaginée. Pendant la navigation tu te remets beaucoup en question, quitte à te demander ce que tu fais là mais lorsque la ligne de l’arrivée se rapproche, tu oublies tes doutes pour juste savourer ce que tu as accompli.”

Au printemps, deux choix d'itinéraires s’offrent aux navigateurs pour traverser l’Atlantique après la descente du golfe de Gascogne et le passage obligatoire de la Cap Martinique par Madère. Le premier passe par le Nord en empruntant la route orthodromique, c'est-à -dire la plus courte distance en suivant la surface du globe, mais avec des vents plus faibles. Et le second passe par le Sud, se laissant pousser par des vents constants et soutenus jusqu’aux Antilles.

Séverine et Pierre-Henri choisissent l’option Sud. Sur cette route, les vents des alizés et la mer leur sont, en effet, favorables. Et malgré la traversée de plusieurs orages, et de larges zones couvertes de sargasses (ces algues pélagiques qui prolifèrent malheureusement au large des Caraïbes), ils arrivent le 23 mai à 16h à Fort-de-France, ravis de cette aventure incroyable, avec la seule déception d’être en retard de 53 secondes sur un bateau d’amis qu’ils avaient défié au départ !

Une course transatlantique au profit de l’ENVOL, association d’éducation et d’accompagnement d’enfants malades.

Il n’y a pas de participation à la Cap Martinique sans engagement sociétal ou environnemental. Chaque équipage soutient donc l’initiative de son choix et la valorise au cours de la préparation et de la compétition.

Séverine et Pierre-Henri choisissent de soutenir l’ENVOL, qui accompagne les enfants de 6 à 25 ans au cours de leur maladie et au-delà, afin de les aider à rompre leur isolement. Ils organisent ainsi des séjours adaptés en foyer, des ateliers à l’hôpital, des sorties récréatives et des activités en ligne et veillent à l’accompagnement des familles, notamment.

Avec la volonté que cet engagement soit concret, Séverine et son papa ont ainsi organisé des sorties récréatives sur leur bateau pour expliquer la régate à des enfants qui ne connaissent pas le monde du nautisme et fait un visio à l'hôpital avec des enfants isolés.

Ils ont aussi lancé une cagnotte qui a permis de distribuer 150 kits d’activités pour des enfants du CHU de Fort-de-France : un bon objectif pour nos deux skippers qui restent motivés afin de mener leur voilier jusqu’à l’arrivée !

Le gâteau préféré de Pierre-Henri est le baba au rhum. Le nom du Figaro Bénéteau II s’est donc vite imposé : « Papa au Rhum » !

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