Stan Thuret, ambassadeur 727 Sailbags !

Notre équipe est allée à la rencontre de Stan Thuret à bord de son Class 40 Everial pour une sortie en mer et une interview spéciale ambassadeur ! Stan est un cinéaste navigateur français !

Aussi doué à bord d'un bateau qu'avec une caméra en main, le skipper, aujourd'hui ambassadeur 727 Sailbags, nous raconte ses projets, ses engagements, ses souvenirs et anecdotes qui donnent du sens à nos confections.

Stan fait parti des skippers qui associe la pratique de la voile à très haut niveau et l’engagement pour le respect de l’océan. Nous sommes heureux et fiers d’être partenaire de ses aventures qui font vivre concrètement nos engagements dans la Course au large, au service d’une économie circulaire qui constitue le fondement de la marque 727 Sailbags.

Découvrez notre interview en vidéo !

Présente toi en quelques mots !

Je m’appelle Stan Thuret, j’ai 33 ans, je suis navigateur, je fais de la course au large et j’ai aussi une petite spécialité de faire des images en mer, donc j’aime bien le qualificatif de cinéaste navigateur !

 

Sur quel bateau navigues-tu ?

En ce moment je navigue sur le Class 40 Everial, c’est le Class40 numéro 147, je suis passé du mini 6.50 au Figaro, Au class40 donc là ça commence à faire un gros bateau, qui fait exactement 12 mètres de long !

 

Quels sont tes projets cette année ?

J’aurai du être à Québec pour préparer la Québec-St Malo et j’aurai dû faire la transat anglaise, « THE transat », mais pour l’instant on n’a pas trop de grosses régates. Il y a la Drheam-Cup qui se déroule en Juillet. J'ai aussi lancé ce qui s’appelle le Finistère Man, c’est un triathlon, un Iron man, autour du Finistère (Bateau - Vélo - Course à pied). On va faire également une petite campagne méditerranéenne autour de Marseille et Monaco en Septembre.

 

Ta course préférée ?

Ça serait la Mini-transat, c’est la course qui m’a motivée à faire de la course au large, c’est une course magique ou on est tout seul sur un petit bateau de 6,5 mètres. On est sans communication, sans GPS, à l’ancienne, tout le monde est passé par là, et ça reste je pense le meilleur souvenir que tu puisses avoir dans la course.

Ton meilleur souvenir ?

Il y en a vraiment plein et à chaque fois, mais c’est peut-être l’arrivée à New-York, sur le trimaran Actual, j’étais équipier et Média man pour Yves le Blevec avec Samantha Davis à bord sur The Bridge, il y a 3 ans ! Ça c’était assez dingue d’arriver au soleil couchant sur Manhattan, c’était un super souvenir ! 

Une anecdote ?

Je ne devrais peut-être pas trop le raconter (Rires) Mais, sur une autre course ou j’étais Média man avec Conrad Calman et Conrad avait déchiré sa voile, il était en train de monter au mât, et moi j’étais en train de le filmer et traîner sur le pont et d’un seul coup j’entends un énorme bruit ! Et en fait, Conrad avait fait tomber son leatherman (son couteau) haut du mât, de plus de 20 mètres de haut ! Il est tombé juste à 50 cm de moi, et là je me suis dit « tiens ça aurait pu tomber sur moi et je serai alors tombé à l’eau » ! Ça m’a fait un peu bizarre (rires)

Comment as-tu connu 727 Sailbags ?

La 1 ère fois que j’en ai entendu parler je pense que c’était à un salon Nautic, ou j’avais dû voir les voiles, et je trouvais ça vraiment chouette que les voiles soient réutilisées pour faire quelque chose, un objet concret et utile ! Moi ce que j’aime beaucoup dans la marque c’est de savoir que la voile a traversé l’Atlantique, et qu’elle se retrouve là, sur le sac, il y a une histoire, quelque chose à raconter ! L’objet porte quelque chose en lui et je trouve ça chouette qu’un sac ou un accessoire puisse porter cette histoire !

En tant que skipper, quel est ton rapport à l'environnement ?

On fait un sport qui est très paradoxal, parce qu’une fois le bateau sur l’eau, on avance avec la force du vent et on est propre, mais tout ce qui est fait avant pour l’instant, ne l’est pas ! Et il y a beaucoup d’efforts à faire sur ce côté-là, on est sur le bon chemin de penser à comment on peut réutiliser des objets pour faire des sacs, ou réutiliser les anciennes voiles, ça c’est très bien ! Mais un moment, il va aussi falloir se poser la question de se dire : « comment on fait pour faire des voiles durables » et peut-être que les sacs 727 Sailbags pourront être reconditionnés et pourront avoir une 2ème vie, puis pourquoi pas une 3ème vie et que ça serve et que ça continue ! Cette dynamique-là elle est très importante.

Ton produit préféré ?

J’utilise assez fréquemment le business bag que je porte en bandoulière, qui est super robuste et qui en plus est joli, c’est le produit que j’utilise le plus ! Ce qui est super aussi avec 727 Sailbags c’est qu’on récupère de la toile de voile pour faire les sacs mais aussi on peut les réutiliser à bord ! Nos anciennes voiles à nous peuvent nous servir à autre chose pour nous à bord ! Par exemple j’ai un oreiller spécial pour moi, fabriqué avec de la toile de spi et j’ai aussi un nouveau maxi pouf que je vais utiliser à bord pour dormir et faire mes siestes ! C’est un matériau qui ne sera pas neuf, mais c’est de la récupération qui pourra servir à quelque chose de concret et d’efficace !

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