La Femme et la Mer, Justine Mettraux

Justine Mettraux

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Rencontre avec
Justine Mettraux

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Qui es-tu ?

Je m’appelle Justine Mettraux, je suis Suisse, et depuis maintenant 10 ans je fais de la voile à un niveau professionnel. Nous sommes une famille de 5 enfants, 4 d’entre nous naviguent à un niveau professionnel.

La voile est arrivée progressivement dans ma vie. Mes parents ont acheté leur premier bateau à Genève et, petite, j’ai beaucoup navigué avec eux sur le lac Léman. La passion s’est installée et j’ai très vite eu envie d’en faire mon métier. 1ère participation à la Volvo Ocean Race en 2014-2015 puis La Solitaire du Figaro. J’adore passer du temps en mer, je m’y sens libre et, en même temps, j’ai une nature compétitrice. La course au large me permet ainsi de concilier les 2.

Justine Mettraux

Justine Mettraux

Solitaire ou équipage ?

J’ai commencé par la course en équipage, puis je me suis orientée vers le solitaire. Ca me plait beaucoup et je pense que c’est une école pour pouvoir progresser, pour pouvoir devenir un marin polyvalent. Mais j’ai quand même toujours du plaisir à naviguer de temps en temps en équipage, comme je l’ai fait récemment sur la Volvo Ocean Race.

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Quelles valeurs partages-tu
avec 727 Sailbags ?

Tout d’abord l’écologie, c’est un sujet qui me tient à coeur et que nous partageons avec toute l’équipe de 727. Quand on navigue, on se rend bien compte de l’impact de l’homme sur la mer.
Confier ses voiles à 727 Sailbags, c’est une bonne manière d’éviter qu’elles soient jetées, enfouies ou brûlées... Je trouve cela vraiment chouette de « préserver » des tissus qui sont nobles. Ces voiles nous permettent de faire avancer nos bateaux, c’est notre moteur principal et après avoir navigué et fait un certain nombre de miles, je trouve important qu’elles puissent avoir une nouvelle vie. 

Quelle est ta définition de la liberté ?

… c’est avant tout passer du temps en mer, et d’y vivre de bons moments… Quand on fait de la course au large, on est concentrés pendant des semaines à « faire avancer le bateau, essayer d’aller au bon endroit... ». On est déconnecté de tout ce qui se passe dans le monde, de tout ce qui se passe à terre, et c’est appréciable. Même pendant les moments intenses de manoeuvres, on reste en pleine nature, connectée avec elle, on assiste à des couchers et des levers de soleil extraordinaires. Et on se dit : « Quelle chance d’être là, réveillée à 3 heures du matin au milieu de nulle part, quelle liberté de pouvoir vivre sa passion ! ».

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La voile sportive est-elle
plus compliqué pour les femmes ?

C’est peut-être plus dur de s’imposer, il faut faire ses preuves… Mais je crois que c’est quelque chose que l’on retrouve dans tous les milieux ! Physiquement c’est un peu plus compliqué pour nous, mais c’est le seul aspect qui pourrait aujourd’hui freiner une femme dans sa carrière de marin professionnel. Personnellement je ne me mets pas de barrières à ce niveau-là, et j’essaie de ne pas faire la différence.

Justne Mettraux

Justine Mettraux

Quels sont tes objectifs à court/moyen terme ?

De continuer à naviguer professionnellement, sur différents supports, c’est vraiment ce qui me plait… De continuer à vivre différentes expériences sur différents bateaux, avec plein de gens qui m’aident à progresser. J’ai envie d’atteindre de nouveaux niveaux de performance, des moments de grâce… D’optimiser mes prises de décisions, de faire corps avec le bateau et les éléments. En tant que marin, c’est quelque chose que l’on recherche ! On verra ce qui se passera par la suite !

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Quelles créations 727 Sailbags préfères-tu
et pourquoi ?

J’aime bien les sacs en Dacron, en tissu de voile blanc associé à du cuir, ou du lin, qui sont des matières naturelles… J’adore l’association et en plus c’est résistant !

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